L’efficacité et la réussite d’une équipe ne dépendent pas seulement des compétences présentes au sein de cette dernière ni au bon fonctionnement du groupe. Le manager doit être conscient des différentes phases d’évolution d’une équipe, de sa constitution à sa vitesse de croisière optimale. Il doit être en mesure d’accompagner chacune de ces différentes étapes en adoptant la posture managériale adéquate. Cet article vous informera sur les critères à suivre pour réussir le développement de votre équipe.
Les clés de la réussite d’une équipe
Une équipe ne peut devenir performante du jour au lendemain, aussi excellentes soient l’expertise et les compétences de chacun des membres du groupe. Avant de devenir réellement performante pour une société, une équipe nouvellement créée traverse immanquablement plusieurs étapes. En effet, pour qu’une équipe se développe, le manager doit se fixer deux objectifs. D’abord, il doit se constituer une bonne équipe, celle qui est capable de mener à bien les missions. Ensuite, le leader doit être en mesure d’accompagner et d’animer son équipe.
La posture du manager est très importante pour mener le groupe d’une étape à une autre. Ainsi, le leader doit être disponible et se montrer inspirant pour les membres de son équipe à chaque moment clé de l’évolution. L’objectif est d’ Accompagner le changement en entreprise jusqu’à atteindre les objectifs.
Les étapes de développement d’une équipe
Le développement d’une équipe passe par 4 étapes majeures. Premièrement, le manager doit tout d’abord constituer son équipe. Ici, il va jouer le rôle de coordinateur. Sa présence est indispensable pour le groupe qui a besoin d’un guide. Dans ce cas, il devra apprendre à connaitre chaque membre de son équipe et orienter chacun sur ses rôles et missions au sein du groupe. Vient ensuite l’étape de l’exploration et de l’expérimentation. En effet, les collaborateurs sont toujours en phase de familiarisation les uns envers les autres. Ils expérimentent diverses manières de travailler ensemble. Ainsi, le leader devient facilitateur, coach, médiateur pour son équipe.
Maintenant que les relations de travail sont mises en place et que les collaborateurs ont appris à gérer les tensions, le manager peut se concentrer sur un rôle de vecteur d’engagement, fédérateur. Le groupe est désormais capable de résoudre les problèmes efficacement. Le respect, la confiance et la coopération règnent. La productivité et l’efficacité augmentent de jour en jour. Il communique et interagit de manière pertinente et fluide avec ses divers fournisseurs, interlocuteurs, clients. Le leader devra ainsi donc veiller au maintien de la dynamique au sein du groupe.